L'arrivée de Trump au pouvoir a marqué une étape dans l’offensive contre le monde du travail et les peuples par les classes dominantes US et, derrière elles, celles des puissances occidentales.
Les grands patrons se sont massivement ralliés au couple Trump-Musk, milliardaires racistes, masculinistes, révisionnistes, chefs de file du capitalisme qui ne peut se survivre qu’en déclarant une guerre frontale aux travailleurs et aux peuples. La concurrence que se livrent les capitalistes plonge le monde dans un engrenage de guerres. L’appel odieux de Trump au nettoyage ethnique à Gaza pour en faire la côte d’Azur du Moyen-Orient participe de la sinistre fuite en avant guerrière. Et ses dernières déclarations sur l’Ukraine visent à renégocier un rapport de force avec la Russie au mépris de tous les peuples.
C’est avec un même mépris des travailleurs et des peuples, des immigré·es, des femmes, que Trump entend couper dans toutes les dépenses sociales et « faire le ménage » dans les administrations. Pour défendre les intérêts des multinationales US, il a augmenté de 10 % des droits de douanes sur les produits venant de Chine, menace de 25 % ceux du Mexique et du Canada, et mis en place 25 % de droits sur l’aluminium et l’acier entrant aux Etats-Unis. Une politique protectionniste qui ne peut que se retourner contre les peuples et les travailleurs du monde entier, dont ceux des USA qui subiront de plein fouet l’augmentation des prix et l’intensification de l’exploitation.
Bayrou, la « submersion » du Cac 40 et les mensonges
Celui qui ment effrontément et couvre l’horreur de Bétharram, une morale moyenâgeuse, qui étale ses préjugés et courtise le RN avec son prétendu « sentiment de submersion migratoire » a engagé une véritable guerre sociale avec les budgets de l’État et de la Sécurité sociale.
Au nom du déficit et de la dette, il prévoit 34 milliards d’euros de coupes. Seul le budget de l’armée augmente de 3,3 milliards, et Macron vient d’annoncer que de nouvelles restrictions seront nécessaires pour l’augmenter encore !
Les hôpitaux, les écoles, collèges, lycées, facs, la culture, le sport, les collectivités territoriales voient leurs recettes brutalement amputées. Dans les mairies, départements, régions, des milliers d’emplois sont menacés, de même que dans les associations dont elles assurent tout ou partie du financement, en particulier dans le secteur social où les licenciements ont commencé à tomber.
Les salaires des fonctionnaires sont gelés, leurs indemnités maladie passent de 100 à 90 %, celles du privé sont aussi attaquées. Un signal clair au moment où dans le privé se mènent les NAO (négociations annuelles obligatoires). Et de nouvelles attaques sur les retraites se préparent.
Les subventions redoublent pour les capitalistes : 200 milliards d’euros par an ces dernières années en subventions, réductions de cotisations sociales et autres niches fiscales, paiement de 55 milliards d’euros d’intérêts de la dette de l’État en 2024 qui vont directement aux banques.
Face à ce monde décadent, les prolétaires du monde entier
Jamais le capitalisme n’a été aussi prédateur. En quatre ans, la fortune des cent Américains les plus riches a augmenté de 1500 milliards de dollars. Ici, En 2024, les entreprises du CAC 40 ont versé à leurs actionnaires 98,2 milliards d'euros de dividendes, + 40 % en trois ans, atteignant un nouveau record.
Patrons et gouvernements savent qu’une telle guerre sociale ne peut que provoquer des révoltes, des luttes, des soulèvements. Ils ont une trouille bleue des travailleur·ses et des peuples et cherchent à nous diviser en répandant le poison du racisme, du nationalisme, du patriotisme en cherchant à nous faire croire que nous aurions les mêmes intérêts que « nos » capitalistes contre les travailleurs des autres pays !
Pour cela les classes dominantes confient leur sort à des Trump, Musk et autres libertariens faisant le salut nazi, milliardaires réactionnaires et détraqués… Partout les extrêmes droites et droites extrêmes se renforcent. Mais partout, les forces du monde du travail et de la jeunesse se regroupent, font entendre la révolte des exploité·es et des opprimé·es et tracent un tout autre avenir !